Derrière la psychose des pandémies un programme de contrôle des populations

Claude Timmerman, Le Libre Journal n° 374 du 25 mars 2006, page 18.

Si la grippe aviaire devient réellement une pandémie redoutable, ce sera à la suite d'une volonté politique délibérée. C'est l'idée que Leonard G. Horowitz, chercheur américain expert international en matière de santé publique, de sciences du comportement, de maladies nouvelles et de terrorisme bactériologique avance dans un article retentissant sur ce qu'il appelle un génocide « médicalement assisté ».

En étudiant le SRAS (Severe Acute Respiratory Disease en anglais) dernière venue d'une série de maladies nouvelles provoquées par de mystérieux « super-germes », ce médecin a acquis la conviction qu'il avait identifié les caractéristiques d'une action « bioterroriste ».

De fait, avec le SRAS comme aujourd'hui avec la grippe aviaire, les médias n'ont cessé de souffler le chaud et le froid. Tantôt saturant le public d'informations affolantes sur des « agents bactériologiques » nouveaux, susceptibles de provoquer la disparition de la moitié de la population mondiale, tantôt abandonnant totalement le sujet pendant plusieurs semaines. Selon Horowitz, ces méthodes sont celles de ce que Kissinger appela « the benevolent genocide » (le génocide bienveillant.)

La pneumonie atypique devait coïncider avec la guerre contre l'Irak de Saddam Hussein alors accusé de stocker des armes bactériologiques, dont l'anthrax et le virus du Nil. Il s'avéra plus tard que ces imputations étaient sans aucun fondement comme l'avait annoncé Horowitz dans son livre Death in the Air : Globalism, Terrorism and Toxic Warfare (Mort dans l'air : globalisme, terrorisme et guerre chimique).

Devant le Congrès américain, Horowitz fut alors invité à exposer comment l'industrie pharmaceutique influence et contrôle le personnel politique.

Il rappela que dès la fin des années 60, les milieux industriels avaient recherché des « substituts économiques » à la guerre classique et constaté que les « gérables » politiquement, et plus « rentables » économiquement.

Il ajouta qu'en 2003, la lutte contre le SRAS au Canada avait été dirigée par les Nations Unies et par l'OMS, c'est-à-dire, dans les faits, par le trust Rockefeller, la Fondation Carnegie, et les géants de l'industrie pharmaceutique mondiale.

Comment s'étonner conclut-il, de voir Bush porter à la tête du comité d'enquête sur les attentats du 11 septembre un Kissinger, adepte de la réduction de la population mondiale ?

Le même Kissinger, secrétaire d'État (ministre des Affaires étrangères) de Nixon, avait lancé le programme par lequel les laboratoires de la CIA développèrent des armes bactériologiques en combinant certains virus grippaux avec des virus de leucémie aiguë, pour fabriquer de nouveaux germes capables de répandre ce cancer à la vitesse d'une épidémie de grippe, par simple contact direct avec des personnes infectées.

Ces faits scientifiques incroyables ont été officiellement reconnus. L'Institut londonien IOSS (Institute of Science in Society) a d'ailleurs posé directement la question : « Est-il possible que des expériences de génie génétique aient pu créer le virus de la pneumonie atypique, même par inadvertance ? »

De même des pesticides cancérigènes sont utilisés dans des zones habitées sous prétexte d'éradiquer les moustiques responsables de la fièvre du Nil (ou du chikungunya). Ainsi les « conflits sans guerre » (contre le sida, la drogue, contre le terrorisme, contre le cancer et, à présent, contre la grippe aviaire) recourent-ils à des campagnes de sidération de l'opinion publique qui finit d'accepter la suppression des libertés publiques dans un souci de sécurité.

Face à l'épidémie de SRAS, on avait par exemple demandé aux Canadiens de se mettre eux-mêmes en quarantaine, de porter des masques et, dans certains cas, de se calfeutrer dans leurs domiciles. Le ministre de la Santé de l'Ontario décréta un « état d'urgence sanitaire » et les médias parlèrent de la « super-pneumonie, cette tueuse mystérieuse ».

Les citoyens obtempérèrent en masse.

Refusant de se laisser gagner par cette hystérie, Michael Fumento, chercheur à l'Institut Hudson, examina la nature réelle du danger et annonça que « La réalité ne justifie aucune excitation et encore moins la moindre panique ».

On pourrait en dire tout autant pour l'épidémie de grippe aviaire dont on nous menace depuis quelques mois.

Faut-il rappeler qu'à ce jour, les estimations les plus généreuses lui imputent en tout et pour tout 65 décès dans le monde ? Encore s'agit-il d'enfants fragiles, de personnes âgées et de patients atteints préalablement de troubles du système immunitaire, et ce dans des régions du globe notoirement sous-équipées sur le plan sanitaire. À titre de comparaison, la bonne vieille grippe banale a tué, dans le même temps, près d'un million d'Américains âgés ou immunitairement déficients.

Mais cela n'arrête pas le mensonge médiatique. Il prend même un tour si grotesque que l'on peut lire, la même semaine, dans Business Week, que le Sénat américain a voté un budget de 3,9 milliards de dollars (plus le double à venir) pour acheter des vaccins et des médicaments contre la grippe aviaire et dans USA Today qu'il n'existe actuellement aucun vaccin pour l'homme.

Et pour cause : la mise au point d'un vaccin spécifique exige que le virus existe. Or, actuellement, ce virus aviaire transmissible à l'homme n'existe pas ou alors sous la forme de souches expérimentales confinées dans quelques laboratoires secrets.

En outre, pour être mis sur le marché, un vaccin exige de longs contrôles afin de s'assurer qu'il ne tue pas, ou n'a pas des effets plus morbides que la maladie qu'il est supposé combattre.

Faute de quoi, on s'expose à des catastrophes, comme cela a été le cas pour les premiers vaccins, contre la peste porcine, contre la polio, contre l'anthrax, contre l'hépatite B, et plus récemment contre la maladie de Lyme, qui a handicapé près de 750 000 personnes en quelques mois, avant d'être retiré du marché.

En fait, tous les vaccins comportent des ingrédients susceptibles de provoquer de nombreuses maladies auto-immunes (autisme, fatigue chronique, fibromyalgie, lupus, sclérose en plaques, arthrite rhumatoïde, asthme, infections chroniques de l'oreille, diabète de type 1, etc.).

Mais le marché est trop profitable aux sociétés pharmaceutiques pour que les gouvernements renoncent à imposer le stockage et l'administration obligatoire de ces poisons.

Il est vrai qu'en contrepartie, les géants de l'industrie pharmaceutique savent se montrer généreux avec le personnel politique.

Dès lors on comprend mieux que le producteur du Tamiflu ait reçu commande de cinq millions de doses (chiffre à doubler prochainement) sous prétexte de prévenir une épidémie de grippe aviaire et ce alors que rien ne prouve son efficacité dans ce domaine. En revanche de nombreux effets indésirables ont été constatés : nausées, vomissements, diarrhées, bronchite, douleurs gastriques, étourdissements, maux de tête, etc.

De même, en 1999, les laboratoires Roche (Hoffman-LaRoche) ont été reconnus coupables de malversations en ce qui concerne la fourniture de vitamines sur le marché mondial.

De même encore, l'un des partenaires industriels de Sanofi-Aventis, la société Merck, a dû retirer du marché l'un de ses médicaments de lutte contre l'arthrite, le Vioxx, aux effets dévastateurs, après avoir produit le premier vaccin contre l'hépatite B, que certains considèrent comme responsable du déclenchement l'épidémie de sida.

De même enfin, il s'est avéré dans les mois qui ont suivi les attaques du 11 septembre aux États-Unis, que les courriers contenant de l'anthrax provenaient d'entreprises sous contrats avec la CIA. Pour produire des armes biologiques.

Ces courriers chargés d'anthrax et les propos alarmistes de William Cohen, secrétaire à la Défense sous Bill Clinton, insistant sur la prétendue vulnérabilité des États-Unis en matière de terrorisme bactériologique, provoquèrent dans toute l'Amérique une telle crainte du terrorisme bactériologique que de nombreux citoyens n'hésitèrent pas à renoncer à leurs droits civiques et à leurs libertés individuelles en acceptant la loi sur la Sécurité nationale (Home Security Act).

Entre les psychoses morbides diffusées par les médias (eux-mêmes asservis par les budgets publicitaires) et le racket aux talismans médicamenteux organisé par les pouvoirs corrompus, n'est-il pas clair que l'opinion est manipulée par les planificateurs du Nouvel Ordre mondial ?