Canaille trotskiste

Boussel dit Lambert, dit « Pépé Mégot », gourou gâteux du trotskisme dogmatique « émaille ses phrases de l’interjection “canaille !” (…) Si je prononce “Alain Krivine”, “Arlette Laguiller” ou “Pierre Frank”, la canaille affleure à ses lèvres, subitement éructantes. “Canaille ! Canaille ! Canaille !” » Témoignage de Gintzburger-Kinsbourg dit Bourseiller Dans L’Aventure moderne, Flammarion, janvier 2006, et dans son enquête sur le lambertisme, baptisée pour raison commerciale Cet étrange M. Blondel, Bartillat, 1998.. Qui recueille aussi (en trinquant au champagne de la CGT-Farce ouvrière) l’aveu que Jospin était l’espion (17 ans !) de Lambert au PS, et note encore : « Il connaît mon véritable nom et nous évoquons de concert nos origines. » Lambert n’oublie que lui-même, dans sa nomenclature de “canailles” trotskistes.

Car s’il m’a fait courir, avec quelques milliers d’autres jeunes naïfs, de 67 à 79, derrière le dahut de « la Révolution imminente », ce n’est certes pas en arguant de ses « origines » ni de ses accointances maçonniques, incompatibles avec le marxisme, canaille.

« J’y étais l’honnête homme qui cautionnait une escroquerie », a dit du lambertisme le grand historien Pierre Broué, peu avant de mourir.

Un autre adepte repenti de la secte, Cambadélis (PS), se trémousse aujourd’hui sur le banc d’infamie au procès de la MNEF, mutuelle étudiante qu’il a escroquée de 620 000 F… À l’exemple des 27 lambertistes incarcérés en 87 pour avoir volé l’argent des travailleurs de la Sécu !

Pierre Marcelle, ancien dévot du gourou Lambert, ment comme il respire (péniblement), et soutient dans Libération (22 mars) que les « casseurs » n’ont pas brûlé de d’incunables à La Sorbonne, et que si le poivrot de Ras l’Front et SUD-pétété cuvait, vautré, 4 ou 5 g d’alcool dans son sang de navet, quand la police a marché dessus place de la Nation, c’est une « circonstance très aggravante » pour… les forces de l’ordre ! C’est pas plutôt un porte-bonheur ?

Encore un ? L’ex-trotskiste Palocci, ministre des Finances de Lula dit « Crapaud barbu », au Brésil, est acculé à la démission, le 27 mars, par une avalanche de scandales de… ? Corruption, comme d’habitude.

Le 30 mars, le Pété (Parti des travailleurs, sic, dernier avatar du lambertisme — Glückstein, gérant) proclame que « le CPE, c’est le servage » et que « l’Union européenne détruit (…) toutes les bases de la civilisation ». Toujours l’apocalypse au coin de la rue, pour mieux pressurer les adeptes… Canaille.