Mi-putes, mi-soumises
Patrick Gofman, Le Libre Journal n° 377 du 27 avril 2006, page 23.
« Mélangez-vous » ! C’est un ordre. De Pierre Perret, le Brassens des imbéciles. Et c’est le titre de son dernier (espérons) CD. « Mélangeons-nous », c’est le livre d’un certain Vincent Cespedes, et aussi le CD de Princess Erika, que j’ai trouvé à 1,90 € (le disque) sur Priceminister… On nous promet donc, en chansonnettes, l’anéantissement de la race blanche, on nous annonce en ritournelles le grand crépuscule où « tout’s les peaux finiront par se ressembler » (Pierre Perret), grises, caca, comme le nuancier d’un peintre bien touillé par un chimpanzé. Et l’on nous ordonne de prendre part à notre propre génocide : « Elle sort qu’avec des Blaques », la chanteuse Anaïs (tant mieux : elle a une chance sur cinq de choper le sida à chaque fois).
L’obscur Cespedes débagoule une heure entière sur Franc Sphincter. Perret 90 minutes sur RTL, pour cornmencer. L’Huma (14 avril) l’encense. Car ces chiens aboient l’idéologie officielle. Comme Chirac, le 8 mars dernier, quand il inaugure la Maison de la mixité, avec une horde de politicards de gauche. Comme France 3, télé d’État, qui entend « accélérer le reflet (sic) d’une France plurielle » au cours d’une semaine entière d’agitation-propagande, du 13 au 19 mai prochains.
Toutes ces chiennes de garde du désordre établi — mi-putes, mi-soumises — oublient de nous dire comment on peut mélanger des races qui n’existent pas (toujours d’après elles). « On est tous pareils, alors acceptons nos différences » (Rires et Chansons) ! Elles nous disent moins encore en quoi leur projet avoué d’anéantir toute la race blanche est moins criminel que celui d’éliminer les seuls Juifs d’Europe, naguère. Elles n’ont rien à dire de leur foutu « mélange » en Algérie, où quelques dizaines de Français attendent les égorgeurs, ou au Zimbabwé où l’on massacre les derniers fermiers blancs, quitte à affamer la population noire. Ou même en France, au théâtre de la Main d’Or de Dieudonné, où le 16 avril la « tribu Ka » tenait une réunion interdite aux Blancs et au Arabes.
Le capital apatride et son État anti-national nous imposent la présence de millions de Maghrébins et de millions de Noirs depuis une quarantaine d’années. Nous sommes soumis à cette présence parfois parasitaire et violente, mais ce n’est pas encore assez : avec des trilles et des arpèges, l’on nous ordonne de livrer nos femmes à ces Africains, et donc de creuser notre propre tombe, « en faisant vite, en se cachant, pour ne pas déranger les gens » (le vrai Brassens). La conclusion ? Elle tombe sous le coup de la loi mondialiste et métisseuse. Alors vous vous la bricolez vous-même, dans votre for intérieur, en essayant de ne pas penser trop fort.