Entretiens de Savitri Devi avec Marc Nicoud en 1982
Introduction, par Marc Nicoud :
« Enregistrements effectués par Marc Nicoud les 19 avril, 29 avril et 11 mai 1982 à l’Hôpital gériatrique du Val d’Azergues 69380 Alix (France) quelques mois avant la mort terrestre de Savitri Devi le 22 octobre 1982.
« Lieu de l’enregistrement : dans une chambre de l’hôpital, enregistrements effectués sur portatif Uher 4400 report stéréo, microphones Uher M537 Tonbandgeräte. Vitesse de défilement : 19 ½.
« Fin 1976, quittant la ville de Lyon pour m’installer à Marseille afin de me consacrer avec un collègue à la gestion d’un stand de bouquiniste sur le boulevard Garibaldi dans le premier arrondissement en face du lycée Thiers, pas très loin de la Canebière et de la gare Marseille-Saint-Charles, je fis la rencontre d’un extraordinaire libraire/expert, Jacques Daspect (30 juin 1945 - 13 août 2017), propriétaire de la librairie La Légende, rue d’Aubagne, et expert près la cour d’appel et les tribunaux, prodigieux camarade qui m’apportera un degré d’élévation intellectuelle bien supérieur à mes connaissances déjà acquises.
« Lors d’une de mes nombreuses acquisitions d’ouvrages racialement très intéressants, Jacques me conseilla la lecture d’un auteur inconnu, Savitri Devi qui signifie Déesse du Soleil (naissance le samedi 30 septembre 1905 à Lyon en France et morte le 22 octobre 1982 à Great Maplehead (Sible-Hedingham) Essex en Angleterre) et me prêta Souvenirs et Réflexions d’une Aryenne, unique exemplaire de cet ouvrage en sa possession. Ce fut la révélation qui me fera basculer définitivement sur le chemin de la vérité pour le retour à l’ordre naturel universel.
« L’adresse postale de Savitri Devi étant mentionnée dans l’exemplaire de Jacques, je tentais d’écrire à cet écrivain exceptionnel. À mon agréable surprise, je reçus une réponse tardive à mon courrier. Plusieurs échanges de lettres s’effectueront dans les mois suivants et les premières dizaines d’exemplaires de Souvenirs et réflexions d’une Aryenne arrivèrent d’Inde, dont quelques uns dédicacés, qui firent le bonheur de certains camarades.
« Les revenus de la boutique déclinant rapidement à cause de la construction du métro marseillais qui déplaça les bouquinistes sur la place Carli, face au palais des Arts, je retournais à Lyon courant 1980. Début janvier 1982, je reçus un appel insolite d’un infirmier de l’hôpital Grange-Blanche (maintenant Édouard Herriot, dans le troisième arrondissement) me signalant qu’une patiente du nom de Maximiani Portas (Maximiani Portassi), parfois orthographié également Maximine Portaz, souhaitait me voir. Je réalisais avec un certain décalage que c’était Savitri Devi. Le 20 janvier, je me rendis au chevet de Savitri Devi ; elle avait de graves soucis de santé et venait de rentrer en France après de longues années passées en Inde. Elle séjourna à Grange-Blanche du 14 au 25 janvier 1982, puis à la Maison H. P. Vurey (69740-Genas-Vurey) du 25 janvier au 14 avril 1982, et du 14 avril au 21 juin 1982 à l’hôpital gériatrique du Val d’Azergues.
« La providence exerça un cheminement étonnant par sa singularité ; victime d’un accident de travail, un arrêt d’activité me fut accordé pour quelques semaines, me donnant une liberté de déplacement d’un intérêt évident pour rendre régulièrement visite à Savitri Devi, alors à Alix. Féru de musique Hillbilly Boogie, Western Swing, Rockabilly, etc. j’étais, à cette époque, en possession d’un magnétophone portatif professionnel Uher 4400 report stéréo et de deux microphones Uher M537 Tonbandgeräte (matériel allemand de surcroît, très prisé par les ingénieurs du son du moment), et le 19 avril 1982, la veille de l’anniversaire du Führer Adolf Hitler, je réalisais mon tout premier enregistrement de Savitri Devi dans sa chambre, puis d’autres suivirent les 29 avril et 11 mai. Au total, environ sept heures d’enregistrement dédiées à la postérité de la prêtresse d'Adolf Hitler ».
